L'Etripeur aime étriper...

Publié le par phil10

Le voici, le voilà, le compte rendu de notre soirée du 22 février 2008:

Se spécialisant dans des tableaux Excel en tous genres, de plus en plus compliqués et essayant d’en de tirer d’improbables ratios tendant à prouver une quelconque victoire, et ce, contre l'évidence même, mon cher camarade du peloton Ezéen m'a confié la lourde tâche de scribouillard et de donneur de leçons...

  Ainsi, au cours d'une soirée marquée par des scores nets et pleins de bavures, contrairement à notre dernière tuerie, les combattants sont, dans l'ensemble, rentrés dans le rang et ont trouvé leur place dans une hiérarchie bien établie... celle érigée par la « Band of brothers  team compagny ™ »…

 

 …A tout seigneur de guerre, tout honneur,
 

Wiseknight est le vainqueur incontestable de la soirée, meilleur fragueur et meilleur ratio (de 185,71 en solo juste devant l'éternel Etripeur), Wise a surclassé la concurrence dans les parties en solo en faisant preuve d'une mobilité et d'une précision redoutable en toute circonstances. Armé de sa fidèle mitraillette et travestit en Sccccchhhhllllleuuuuuu, il a pulvérisé, dans des corps à corps impressionnants de précision, ses adversaires un à un (avec une carte grandiose dans Stalingrad: 25 à 10). Toutefois, fatigué de ses exploits, son faible rendement (-2) dans les matches en équipes est à souligner, partant seul à l'aventure comme souvent, il a alors essuyé de nombreux tirs ennemis, très revanchards pour le coup. Gageons qu'il corrigera cette petite faiblesse en réintégrant la grande équipe de la « Ezy Compagny », et, lors d'un prochain stage de défense contre les forces du mal orchestré par le professeur Etripeur amé de sa M1 magique. Abracarambar!

 

L'Etripeur, quant à lui, a démontré par des coups d'éclat impressionnants, un potentiel hors du commun. Pourtant victime d'un canular en forme de traquenard dans la Midi de la France en voulant sauver l'Empereur d'une Bérézina technique certaine (le coup de la souris verte...), il a su rebondir et sortir 30 minutes d'invincibilité dans les parties suivantes pour 11 frags marquées! Du jamais vu en quatre ans de conflit armé (son transfert pour le Stade Malherbe Caennais la saison dernière pour 25 millions d'euros n'est vraiment pas usurpé!). Presque 1er au ratio, l'Etripeur se singularise donc pour la énième fois par un jeu de défense « Catenacio » (seulement 46 frags encaissés alors que le second au classement en a 2 fois plus!) Certes, le nombre de frags est en berne mais il a été capable d'en claquer 23 au cours de la désormais mythique partie de Stalingrad. Comme disait  Super Résistant  (Mon père spirituel), « A Omaha, tu aurais été le seul survivant, fils ». La preuve, c'est en team death match que l'Etripeur est élu « Meilleur copain qu'il faut vraiment avoir dans son équipe pour vaincre » en réalisant de bons scores.

 

Mais, caché à quelques encablures dans un sombre buisson, le très régulier « Maître des scores », notre Papayoulélé national, arrache une troisième place là aussi méritée. Méthodique, appliqué, et presque toujours rationnel (105% au ratio) dans sa tactique « Bayrouiste » de « j'attaque pas trop et je défend pas trop » ce dernier sort des scores positifs en solo et en équipe. L'honneur est sauf car , par ses assaut inutiles et répétés la fleur au fusils, contre Wise, dans Stalingrad (14/23), il prive l'Etripeur d'un sacre incontestable! Sacré Philou va! Son calme de Maître Yoda devra prendre le pas sur sa fougue de jeune Jedi pour ne pas réitérer une telle erreur. En équipe, pourtant mal embarqué avec les gars de la « 7ème Compagnie au clair de lune d'en haut », il maintient son équipe à flot en lui évitant une déroute qui aurait pu être encore plus humiliante pour Tassin, Pithivier et le Chef Chaudard.

  Passé le cap de la troisième place, les drapeaux sont en bernes et une minute de silence est demandé en l'honneur des trois valeureux guerriers tombés au champ d'honneur. Chut silence! (c'est long une minute de silence sur Word!) . PRESENTEZ ARMES! EN JOUE! FEU. Voilà, après leur avoir rendu les hommages militaires posthumes, voici comment ces braves combattants ont laissé et vendu chèrement leur peau au combat sur les champs de bataille:

 

  La situation de l’Empereur, a bien « Empirée » (note d'humour), il a bien fait d'emmener ses deux casques de régiments français de la seconde guerre mondiale, car ils ont certainement permis d’étouffer une partie des nombreux cris de douleur esquissés lors de chaque frags encaissés. N'ayant pu trouver une protection suffisante, il devra reprendre sa casquette se sous-marinier russe pour retrouver toute la verve qu'on lui connaît habituellement. Bon dernier en solo (43 à 68) il effectue une remontée remarquée en team death match ou il se classe troisième au classement du « Meilleur copain qu'il faut vraiment avoir dans son équipe pour vaincre ». Parti souvent à l'aventure tôt dans la partie, il claque rapidement les frags qui permettent de faire la différence et notamment un excellent 6/1 dans le midi de la France (tiens tiens, ça me rappelle quelqu'un...). Il entraîne donc son équipe « Les meilleurs sont en Bas » vers les sommets, accompagné de Lucky et de l'Etripeur, il a fortement contribué à couler la « 7ème Compagnie au clair de lune d'en haut ».

 

 

C'est donc notre cher Lucky « Strike » qui tire moins vite que son ombre, que nous retrouvons à cette inhabituelle cinquième place pour ce maître incontesté des frags. Il est vrai que beaucoup de circonstances atténuantes expliquent ce revers: un Principal de Bû machiavélique qui explose en plein vol, le stress engendré par de vilains élèves adeptes des notations d'enseignants sur Note2be.com, une carte graphique qui l'empêche de déjouer les pièges de COD2 et l'absence totalement injustifiée de son meilleur partenaire de frags de « la 7ème compagnie au clair de lune » ex « Empire de Bû », j'ai nommé Gorethapy ( alias le Tapis sale). Bref la soirée a mal commencée pour Lucky: -20 en solo! Il attendait donc avec impatience, la confrontation en équipe, tout heureux de rejoindre, pour un soir, « l'axe du bien d'en bas ». Et là, la machine à tuer et le fin stratège (calmant l'Empereur parti dans des chevauchées parfois un peu trop héroïques) se sont remis à tourner à plein régime pour contribuer de manière efficace à cette victoire incontestable du bas sur la « 7ème Compagnie au clair de lune d'en haut ». Bref, attention au retour de flamme de Lucky, la prochaine fois!

 

Pour finir, nous devons nous pencher sur le cas du soldat Darkraph, lui aussi atteint dans sa dignité par le risque de se voir frager par de vilains élèves sur Note2be.com, qui arrive donc fébrile pour cette nouvelle soirée de tueries et qui repart avec une valise (de frags). Une carte, CROSSROAD, fait le malheur de Darkraph:-12, et explique à elle seul sa déconvenue, sinon il réalisait un parcours honorable dans les autres cartes. Après avoir été enrôlé de force dans l'équipe de la « 7ème Compagnie au clair de lune d'en haut », il peine à ajuster ses tirs telle une Cybergonz essayant de mitrailler de ses tétons flingueurs un Austin Powers excité comme un caniche, et relâche la pression avec un -9. Il repart donc avec le titre peu glorieux de « Meilleur copain qu'il faut vraiment avoir dans son équipe pour perdre ». Gageons que Darkraph se relèvera plus fort lors de la prochaine soirée, car comme le disait Vincent Van Gogh, « Nous serons pauvres et nous souffrirons la misère aussi longtemps qu'il le faut, comme une ville assiégée qui n'entend pas capituler, mais nous montrerons que nous sommes quelque chose ».

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Publié dans Sport

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